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Fin des transactions marchandes

Jeudi 16 Février 2006

Fin et renouveau constants

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Mise à jour : Samedi 18 Février 2006, 20:35
Oblivion - 13:12 - rubrique Augenblick - Permalien - 3 commentaires

Lundi 13 Février 2006

La dématérialisation du courrier

Le monde s'en fout, mais voilà : maintenant avec Gmail, mon ordi pourra péter, une guerre pourra éclater, on pourra m'envoyer au fin fond de l'Amazonie étudier les eucaryotes, on pourra me confisquer mon ordinateur au nom du bien de l'humanité, mes enceintes pourront exploser, on pourra me lancer un procès,  moi, au moins, j'aurai mes études littéraires, mon travail, mes textes, mon courrier partout avec moi ! Le concept moderne est né, un nouveau jour s'est levé sur le World Wide Web ! Avec 2694.307856 (et ça ne cesse d'augmenter de seconde en seconde) d'espace de stockage à disposition, on n'a que faire des disquettes (c'est énervant, on les perd, on les mélange) et autres supports matériels ! L'utilisation intelligente de ses documents, c'est de les dématérialiser et de les détacher de leurs supports en se les envoyant soi-même sur Internet, seulement, avant Gmail l'entreprise était souvent laborieuse. Avec Gmail les documents peuvent devenir une entité indépendante. En plus, l'adresse Gmail dure à vie, alors profitez-en ! Petit bémol : la version Gmail n'existe qu'en bêta, donc l'inscription ne se fait souvent pas sans invitation. J'ai encore cent invitations restantes, lâchez-vous donc, pour qui est intéressé, demandez à sophie.beduc@gmail.com.  

Oblivion - 14:03 - rubrique Augenblick - Permalien - 0 commentaires

Je me souviens peu des endroits où je suis déjà allée. Mais à L..., on se souvient sans doute de moi. A L..., par exemple, ils ne m'ont vue que quelques fois, il y a dix ans, et ils pensent déjà sans doute pouvoir me reconnaître n'importe où dans un métro Parisien gangrené par la foule. Je suis, et j'ai toujours été, pour les membres de ma famille, la "petite" Sophie. Ils me définissent par mes habitudes d'autrefois : j'étais celle qui lisait pendant les repas, avec une expression passionnée et un peu caricaturale (bouche ouverte, les yeux à demi-fermés car attaqués par les rayons du soleil, à midi). Ils m'ont vue (et ils me voient toujours, malgré les changements dans la famille) comme la seule fille de la nouvelle génération, celle qui se roulait par terre avec ses cousins à quatre ans sur un tapis du jardin, placé exprès pour éviter une rencontre brutale avec la terre sèche. Je me souviens peu des endroits, mais je me souviens des sensations : le balancement du hamac même par temps très rudes, ce même "hamac" que Maryse avait inventé exprès pour moi et mes lectures, et le regard envieux de Sébastien, attendant une permission de ma part pour y monter à son tour. La même question revenait avec la régularité d'un métronome : "Qu'est-ce que tu lis ?", et il m'arrachait le livre des mains, qu'il tordait nerveusement, sous l'emprise d'une curiosité éphémère. Mais il relâchera vite le livre, ennuyé par la vision de cette masse de mots, par ces illustrations inintéressantes et bien trop classiques pour lui, il s'en ira, persécuté par le mauvais temps, le vent, et guidé par l'appel séduisant du goûter. J'ai toujours essayé d'imposer ma loi parmi mes cousins, et ils la respectaient sans doute car j'étais une fille, et une fille, "on ne la frappe pas". Même quand on jouait à chat, c'était moi qui décidait quand il y avait une "maison", et quand il n'y en avait pas. Quelques fois, mon imagination florissante en inventait, et ils ne comprenaient souvent pas quelles en étaient les règles, je m'énervais vite mais je répétais toujours l'explication, par vingt fois, par cent fois, aidée par un sens (précoce ?) de la pédagogie. Des après-midi se sont déroulées ainsi, à L..., les cousins, les jeux, des lectures (en ce temps là, que n'ai-je pas lu dans Folio Junior et la Bibliothèque Rose ? et j'en passe). Je me rappelle de mes tentatives de fuir le goûter, la peur des chiens sauvages même quand on m'assurait que derrière les grilles ils ne pouvaient rien me faire, et mes vagabondages dans la chambre de mes cousins, mes fuites d'une chambre malsaine qui m'obligerait à me confiner dans une solitude angoissante. Peut-on être objectif quand on évoque des souvenirs ? Peut-on être exclusivement événementiel, froid et distant comme si le personnage dont on parle n'avait rien à voir avec nous ? Je pense que oui, il suffit aussi de lire la première nouvelle de Borges, dans, je ne sais plus moi, mais donc, plus je grandis, moins je me détache des vues étroites de ma famille. Si j'écris une autobiographie je parlerais peu de mon enfance : pourquoi parler d'une petite fille dont on ne se souvient de rien ? Si j'ai un dialogue maintenant avec cette petite fille, par exemple, je lui demanderais de me re-raconter les cousins, les jeux, ses lectures, et je lui parlerai aussi de ce qu'elle lira plus tard, à dix-sept ans.

Mise à jour : Lundi 13 Février 2006, 16:46
Oblivion - 13:21 - rubrique Augenblick - Permalien - 0 commentaires

Vendredi 10 Février 2006

Pure et brave

Mais pas de quoi s'exciter non plus

- Si je savais, reprit Rosenthal, qu'une seule de mes entreprises doive m'engager pour la vie et me suivre comme une espèce de boulet ou de chien fidèle, j'aimerais mieux me foutre à l'eau. Savoir ce qu'on sera, c'est vivre comme les morts. Vous nous voyez, dans les quarante ans, dirigeant une vieille Guerre Civile, avec les sales gueules de vieillards que nous aurons, façon Xavier Léon et Revue de Métaphysique !... Une belle vie, ce serait une vie où les architectes construiraient des maisons pour le plaisir de les abattre, où les écrivains n'écriraient des livres que pour les brûler. Il faudrait être assez pur, ou assez brave, pour ne pas exiger que les choses durent...
- Il faudrait, dit Laforgue, être absolument délivré de la peur de mourir.
- Pas de romantisme, dit Bloyé, ni d'angoisse métaphysique. Nous ferons des projets de revue et nous avons des conversations élevées parce que nous n'avons ni femmes ni argent ; il n'y a pas de quoi s'exciter. D'autre part, il faut faire des choses, et on les fait. Ce ne sera pas toujours des revues.
- Si on allait boire, dit Pluvinage.
- Allons, dit Jurien.

(Nizan, La Conspiration)

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Avoir des conversations élevées. Je vais rencontrer les amis de Pierre le week-end prochain, et il faudra que je m'y prépare. Il seront méprisants, comme je m'y attends. La dernière fois, ils me posaient une sorte de "quizz littéraire - littérature latine et grecque", et je pensais : "Moi, si je leur posais des questions sur la littérature contemporaine..." Mais je ne le ferai pas, par respect pour Pierre. Pierre pense que si je n'exprime aucun enthousiasme à les rencontrer, c'est parce que je n'ai aucun sentiment. Mais c'est faux : du sentiment, pour lui, j'en ai, ils sont insolites, et c'est bien parce que c'est lui que je ne fais pas de scandale. Pierre est un ami, et on fait tout pour un ami. Mais avoir un ami est-ce s'engager et traîner derrière soi une espèce de boulet ? Moi, je serais incapable de dire à quelqu'un "Toi tu es mon ami", sans sous-entendre "Je te rendrai des services, à toi". Si je dis à quelqu'un qu'il est mon ami, et que je ne lui rends pas de service, c'est que lors de ma déclaration d'amitié je n'étais pas sincère. Je suis comme ça : des amis j'en ai peu, mais quand j'en ai je suis incapable de ne pas être fondamentalement gentille. Y aller ne m'apportera rien. Mais ne pas y aller aura des conséquences graves et définitives. Pierre me disait : "Brunot trouve que tu corresponds, et Pascal dit que tu es trop jeune. Mais autrement, il faut savoir que même si c'est sélectif, tu ne seras jamais placée sur le haut du pavé : ils sont comme ça, ils veulent avoir des fans choisis, et ils auraient horreur d'être les idoles de pauvres types incultes. Mais à moi, ils n'ont rien dit : je suis leur ami d'enfance. S'ils redemandent à te voir, c'est que ça a marché. Ce n'est pas une révolution qu'on mène. On conserve juste des valeurs oubliées." Je comprends pourquoi il a laissé tomber la prépa, laissé tomber Ulm puis avoir repris le concours par des détours fantaisistes. Avoir ce genre d'amis ça apprend à ne pas être ambitieux.

12h40. Sur le pavé, des moineaux. Des centaines et des centaines de moineaux. Des moineaux intellectuels. Les uns ressemblant à Brunot répétant : "Ovide, exilé par Auguste, Ovide, exilé par Auguste." Des chewing-gums collés sur les trottoirs par centaines, des chats assis sur les grillages et les bouts de détritus tombant dans les égoûts. L'illusion tout d'un coup d'être impliquée dans cette vitalité, ces mouvements, ces données de l'extérieur. ça c'est la différence visible à l'oeil nu entre ce qui se passe sur le trottoir quand il n'y a personne, et l'idéal poussé à l'extrême de jeunes intellos, disant que ce qui serait bien c'est de raser l'humanité. Non, mais il ne faut pas de romantisme, le romantisme, c'est la facilité. C'est le détachement de soi et de tout ce qui peut être réel. Idée que je lancerai à Brunot, et qui l'épatera certainement : pourquoi donc, puisque le conflit réside dans l'attachement de soi aux individus, pourquoi donc ne pas apprendre aux êtres à donner tout pareillement à des êtres qui leur sont chers, et à des êtres qui leur sont indifférents ? Après tout, c'est d'abord réussir à cette équité universelle : trop de sentiments tuera le sentiment. Le communisme est d'abord une abstraction de sentimentalité dans le quotidien.


Mise à jour : Lundi 13 Février 2006, 13:34
Oblivion - 22:18 - rubrique Augenblick - Permalien - 11 commentaires

Mercredi 08 Février 2006

Article bizarre (essai de prose simplifiée et autobiographique ?)

Cet après-midi, j'étais partie à la bibliothèque à la recherche d'oeuvres niaises mais néanmoins mouvementées, qui pourraient exciter mon imagination et occuper l'esprit malade que j'étais depuis trop longtemps. Depuis des semaines on m'entend dans la maison tousser de façon inquiétante et cruelle, ma mère se demande si ce ne sont pas là les symptômes de la tuberculose qui se rapprocherait dangereusement, car ce n'est pas la première fois que ma constitution faible fait des ravages. La maison ressemble, dans ces moments de vacances et de maladie, à un cimetière : elle est hantée sans cesse par la menace d'une mort potentielle et imminente, plutôt fantasmée et peut-être l'image est-elle ridicule, mais néanmoins vraiment présente dans l'esprit. Je devrais voir un docteur, mais au diable le docteur ! Que me dirait-il que je ne soupçonne déjà vaguement ? J'ai sans aucun doute les mêmes symptômes de la tuberculose, je tousse et je crache du sang, certes, mais je souhaite conserver la certitude qu'il ne s'agit là que d'une maladie chronique et d'époque, comme les femmes poitrinaires au XIXème siècle. Je n'avais plus aucun plaisir, comme autrefois quand j'étais petite, à traverser une rue vide et glaciale, plus aucun plaisir non plus à sentir le vent (de la lande ?) irriter ma gorge. Mes violentes quintes de toux provoquaient la curiosité de quelques rares passants. L'atmosphère feutrée et douce de la bibliothèque, sa luminosité familière ne pouvaient qu'adoucir mon état maladif. Je cherchais un livre suivant ces critères : doux mais pas sans intensité, l'intrigue facile à suivre, pas tordu, pas simpliste, mystérieux et actif. Il me fallait des histoires de la lande, du vent, de la pluie, de grandes familles artistocratiques, des personnages expressifs et conditionnés par le climat, des personnages inquiétants et orageux pouvant être reproduits sur une toile (à la Edvard Munch ?). Il y a quelques temps j'avais laissé tomber Women in love de Lawrence car tout cela me semblait trop esthétique, mystique et figé. J'évoluais entre les rayons, en m'appliquant à éviter mes probables connaissances car je ne voulais engager aucune discussion : je n'aime pas qu'on me voie lorsque je suis malade. D'ailleurs je ne suis plus sociable : depuis trois mois je n'ai parlé qu'à cinq personnes, et pour dire peu en vérité. J'ai donc pris : Les Hauts de Hurle-vent, (Emily Brontë), La danseuse du gai-moulin (de Simenon), Les Forestiers (de Thomas Hardy), et Les contes cruels (de Villiers de l'Isle-Adam). J'ai passé l'après-midi à sentir venir le vent que ramenait Heathcliff, ce bohémien, et à me féliciter de ce que mon état d'esprit coïncidait avec ce que ressentait le narrateur. Ma lecture, de temps en temps, était interrompue par ma toux, la bête indisciplinée, qui surgissait à la manière d'un fauve non domestiqué. Ce soir, je ne dormirai pas.

Oblivion - 01:21 - rubrique Augenblick - Permalien - 8 commentaires

Dimanche 05 Février 2006

Ma mère me dit : "Tu sais l'année prochaine à la fac, il faudra t'habiller un peu plus, être un peu plus féminine, pour entrer dans le moule. Les gens commencent à devenir très élégants à la fac, tu sais. Même les garçons, qui portent des pulls et des manteaux avec des vrais boutons, des écharpes qui ne sont plus à carreaux comme au lycée, etc." J'ai la même impression qu'au bahut, au CDI, où j'ai entendu Jérémy dire un jour à son copain, un S. : "Non mais attends tu vas à la Sorbonne pour draguer toi ? Ouais c'est vrai y'a plein de jolies filles mais en même temps elles aiment les gentlemans, pas les racailles dans ton genre. - En attendant dans c'lycée y'a des terminales L. J'aime bien les TL, elles sont jolies les TL" Une autre fois, à la cantine, j'ai entendu : "Oh là là j'ai pas envie de tomber en prépa scientifique, les mecs ont tous des têtes carrées là-bas, mais que dire les littéraires c'est mieux ? Dis, tu crois que les littéraires c'est mieux ?" J'en ressors toujours avec la même impression : même l'élève le plus sérieux va à la fac ou en prépa avec une étincelle d'espoir, même contenue, d'en tirer une petite historiette amoureuse. Bien sûr, on y étudie, mais si on faisait que ça ça serait l'enfer de Sartre ou de Maldoror. On devrait nous désigner dans telle ou telle fac, ou dans telle ou telle prépa, pas en fonction de notre profil intellectuel mais en fonction de nos voeux romantiques et de notre profil physique. ça devrait marcher comme sur les sites rencontres : "Mec 1m87 cherche fille plus petite que lui, pas trop grasse, pas guindée mais sympathique et libérée mais pas jusqu'au point d'être révolutionnaire, ayant lu Racine et sachant réciter Baudelaire." et paf, son voeu correspondant plus au profil littéraire, le voilà envoyé à Panthéon Sorbonne. Puisqu'on a voté pour la droite, Chirac nous doit bien ça. On doit avoir voté pour plus de couples d'amoureux sur le quai des brumes, de languissantes aventures sur fond de fac type Hélène et les garçons, des partages de délires insolites entre les caféts, les couloirs tintés d'inquiétante étrangeté, et les chambres des internes. Ou pourquoi pas, des polycopiés sur Schopenhauer et Maupassant nageant dans la marée montante des mégots oubliés. Car la sensualité réelle, c'est d'abord reproduire le geste de Sartre, photo cigare au coin du bec en couverture du magazine littéraire du dossier consacré à lui, même si on ne sera jamais capable de faire des ronds de fumée. Là, on pourra dire qu'on est élégants, car l'élégance c'est quoi ? L'élégance c'est un parti pris de la jeunesse intellectuelle ; c'est une attitude trafiquée et un jeu des influences, donc c'est l'habit, d'abord, mais l'habit ne fait pas le gentleman. Il faut une démarche, des principes, un vocabulaire esthétique et insondable dans le choix des mots, des gestes intimidants, des réactions et un charisme qui nous dispenseraient d'argumenter. Et la fac, c'est la meilleure école de l'élégance.

Oblivion - 13:09 - rubrique Augenblick - Permalien - 8 commentaires

Vendredi 03 Février 2006

Lorsque ma prof de latin me tend ma copie, je m'attends à des reproches, mais elle me dit : "Votre traduction n'est pas mal, c' est très "littéraire", mais attention à ne pas trop vous éloigner du texte." Sur ma copie, je lis 7/10 (pour la traduction) et 9,75/20 en note globale, ce qui est en dessous de la moyenne, alors qu'elle avait bien dit "pas trop mal". Je m'attends à ce que les quelques autres de ma classe, Mélanie, Agathe, Jihane, Rémy aient autour de 15 ou 18 comme d'habitude et je me dis que c'est vraiment la déchéance totale, d'être nulle parmi des élites. Mais en fait, lorsque je me retourne je m'aperçois que Mélanie a 10,5 seulement, et Rémy bien moins que moi. Et je commence à penser tout à fait à autre chose. A la cantine, derrière moi, des gens parlent de la prépa et des difficultés à y entrer. La conversation se déroule comme ça : "Emilie elle m'énerve... Elle dit toujours qu'elle stresse alors qu'elle finit par avoir finalement 17 ou 18 ! En cours de physique, elle a fini par me tuer, elle me disait "le bac je le sens pas" alors qu'elle aura mention très bien, elle n'a pas de souci à se faire ! Le bac, c'est sûr c'est dans sa poche. Elle me disait "la prépa je la sens pas" alors qu'elle y entrera comme dans un moulin ! Ah ! Elle m'énerve, elle m'énerve !" Un peu plus tard, toujours sur les prépas : "Mais c'est sûr, prépa Henri IV c'est un problème, ce n'est pas facile d'y entrer. - Oui mais s'ils favorisent les gens de notre lycée... - Oh et puis c'est les bons élèves qu'ils prennent, pas des mauvais élèves qui sortent de bons lycées."

Forcément on me demande ce que je veux faire plus tard. Je réponds que je veux être sexologue, pour avoir une fois entendu Lucie le dire. Lorsque je disais que je voulais être réalisatrice, les gens me scrutaient de étrangement et je peux deviner leur pensée : "Mais les gens timides comme toi ne peuvent pas vouloir être réalisatrice. Etre réalisatrice, c'est découvrir le monde, un nouveau cercle, se battre verbalement pour être admis." Je réponds alors "sexologue" ou "femme de lettres", ce qui n'est pas beaucoup plus révélateur. Mais vraiment, que voulez-vous que je vous dise. Je suis dans une phase où je réagis au son de la cloche de Pavlov : je suis stressée quand je vois que les autres sont stressés, je commence à me poser des questions quand d'autres m'en posent. Peut-être faisé-je partie de ces gens qui ne méritent pas d'être déçus.

Oblivion - 20:42 - rubrique Augenblick - Permalien - 0 commentaires

Jeudi 02 Février 2006

Mon portrait robot (vu par les gens de ma classe)



Leur verdict, c'est que je suis difficilement définissable parce que personne ne me connaît très  bien, mais j'ai un humour particulier et je suis unique. Je fais aussi rire Jihane en cours de latin, car une fois j'ai traduit, pour un poème de Virgile, les "culturages" au lieu de "champs". Je ne sais pas tellement si c'est rassurant...

Oblivion - 19:51 - rubrique Augenblick - Permalien - 7 commentaires